quarta-feira, 19 de novembro de 2014


"L’éthique du respect de la nature est donc une éthique déontologique. Reconnaître une valeur intrinsèque à chaque être vivant c’est admettre qu’elle existe d’une façon telle que l’on ne peut en disposer de façon arbitraire, qu’elle ne peut être à volonté ramplacé par un équivalent.

Aussi longtemps que l’anthropocentrisme est dominant (cad que les être humains sont considérés comme les seules fins en soi, digne d’être moralement considérées) la charge de la preuve, là ou la diversité  biologique est en danger, revient aux protecteurs de la nature : ils doivent prouver que telle perte de biodiversité biologique entrainera plus de coûts que d’avantages pour les populations humaines. Se ranger au biocentrisme conduirait à inverser la charge de la preuve : il faudrait que ceux qui proposent de nouvelles activités, potentiellement dangereuses, apportent la preuve que l’on a des raisons valables de détruire des valeurs intrinsèques."
 
 
Aux sources des philosophies de l’environnement
Catherine Larrère
 


 

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